Un voyage à Bilbao

Autrefois, lorsque je voyageais, j’avais toujours le nez dans mes guides. Je regardais ce qu’on me conseillait, cela et rien d’autre. Je me disais que ceux qui les avaient écrits savaient mieux que moi ce qu’il y avait à voir. Ca doit être mon côté influençable. J’ai vu tellement d’endroits extraordinaires après en avoir vu une simple peinture, un simple aperçu dans un film. Un déclic s’était fait, et c’était parti. Bon, il aura parfois fallu des années avant que mon épouse et moi soyons en mesure de découvrir certaines destinations, mais cela a toujours fini par se faire. Dernièrement, j’ai ainsi découvert Bilbao avec ma femme, durant un voyage de groupe : cela faisait plus de trois ans que nous avions envie de découvrir cette destination.  Toutefois, ce dont je me suis aperçu avec l’expérience, c’est que les monuments les plus célèbres d’un lieu ne sont pas obligatoirement les plus passionnants à explorer. Nous avons vu certains lieux tellement souvent dans les films que les voir de visu déçoit forcément. J’avais par exemple vu tellement de photos du London Bridge et de films mettant en scène le bush australien que les découvrir m’a finalement laissé de marbre. J’appréciais leur beauté à sa juste valeur, mais je ne pouvais ressentir la surprise et l’émotion de la découverte : films et photos m’en avaient privé. De fait, je pense que même si les endroit célèbres valent la peine qu’on leur voue un peu de temps, ce sont les coins moins conventionnels qui laissent les meilleurs souvenirs. C’est le fait de découvrir un lieu sans s’y être préparé qui en fait tout l’intérêt. C’est là qu’on découvre vraiment, lorsqu’on sort des rails touristiques pour s’aventurer dans l’inconnu. C’est là qu’on peut éprouver de l’émerveillement. Par exemple, je me souviendrai toujours de Hearst Castle, qui évoque l’orgueil de William Randolph Hearst, un magnat des médias qui aurait inspiré le film Citizen Kane : sa visite m’a véritablement bouleversé, alors que la visite de Los Angeles m’a paru sympathique mais sans plus.

A l’occasion de mon dernier voyage, j’ai même pris conscience d’une chose : quelquefois, on passe à côté de choses essentielles à force de suivre le guide. Car mes plus beaux souvenirs de ce dernier voyage, ce sont incontestablement les discussions que nous avons pu avoir lors des trajets nous emmenant d’un endroit à un autre. En voyage, il est donc important de ne pas rester muselé à son guide : car le plus intéressant n’est à coup sûr pas dans ses pages.  Pour de plus amples informations sur ce voyage à Bilbao, c’est par là que ça se passe !

Paris au centre des échanges mondiaux

Paris est identifiée par différents classements comme l’une des premières villes-mondes pour sa capacité à attirer les centres de décisions et à jouer un rôle actif dans la mondialisation. Une étude de benchmark sur les classements en 2015 confirme que si ces derniers font référence à Paris, les critères retenus englobent l’Île-de-France, et que Paris (Île-de-France) occupe souvent la troisième place. Le rayonnement des entreprises franciliennes permet également à Paris de se hisser dans le trio de tête des villes globales pour sa place dans les réseaux mondiaux d’entreprises, après Londres et New York. Paris tient un rôle particulier de coordination entre des villes européennes et de relais dominant pour la sortie des investissements européens dans le monde, en particulier vers le Japon. L’Île-de-France est au centre des échanges commerciaux internationaux : le principal partenaire commercial est l’Europe, avec 58 % des exportations et 63 % des importations, puis l’Amérique et l’Asie (avec laquelle les échanges sont fortement déficitaires). Les principaux clients de l’économie francilienne sont l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et les États-Unis. Les produits les plus exportés reflètent les spécialisations de l’industrie francilienne (automobile, aéronautique et pharmacie) et l’importance de la région dans le domaine du luxe (cuir, parfums, cosmétiques etc.). L’inscription de l’Île-de-France dans l’économie mondiale se lit également à travers les implantations d’établissements étrangers. Un tiers des grands groupes mondiaux possèdent un siège social dans la région. Les Européens et les Américains sont les principaux investisseurs Entre 2005 et 2013, 216 entreprises étrangères par an en moyenne se sont installées en Île-deFrance. Leur nombre tend à augmenter sur la période, et atteint un maximum en 2013 (279). Les emplois directement liés à des investissements étrangers (8 000 emplois par an en moyenne entre 2005 et 2013) tendent à diminuer. Mais selon Paris Région Entreprises, en 2014, l’investissement des entreprises internationales a augmenté de 32 % en Île-de-France, un chiffre bien supérieur à l’ensemble de l’Europe de l’Ouest. L’Île-de-France est également ouverte aux populations étrangères. Un tiers des personnes arrivées récemment en France s’y sont installées et près de 17 % des habitants sont immigrés. Près de la moitié d’entre eux provient du continent africain, près d’un tiers de l’Europe. Les nouveaux arrivants immigrés sont surtout de jeunes adultes, actifs ou étudiants, beaucoup plus diplômés que les générations précédentes. La présence d’une population cosmopolite est un facteur positif pour l’économie : apports des différentes cultures, réseaux internationaux, échanges avec les pays d’origine. Paris est par exemple la première ville mondiale en relation avec les villes africaines.