Le recours croissant au carburant durable dans l’aviation d’affaires

Face aux enjeux environnementaux, l’aviation d’affaires doit s’adapter. Les jets privés, longtemps considérés comme polluants, sont aujourd’hui soumis à des exigences croissantes, tant sur le plan réglementaire que dans les attentes des passagers. Les constructeurs et exploitants s’organisent pour répondre à cette évolution.

Les recherches s’intensifient pour améliorer le rendement des avions. Réduire la consommation de carburant passe notamment par une conception plus efficace. Alléger la structure, revoir la forme des ailes, intégrer des matériaux moins lourds, tout cela contribue à faire baisser la consommation. Des composants en carbone ou en aluminium allégé sont de plus en plus utilisés.

Les moteurs modernes représentent une autre avancée. Ils sont conçus pour brûler moins de kérosène tout en rejetant moins de gaz polluants. Ces nouveaux propulseurs sont déjà présents sur certains jets récents. Le bruit est aussi pris en compte dans leur conception, pour répondre aux normes de plus en plus strictes.

Le SAF constitue une réponse complémentaire. Ce carburant alternatif, issu de matières organiques, permet de réduire de façon notable l’empreinte carbone des vols. Mais il reste peu accessible, en raison de coûts importants et d’une production encore limitée. Malgré cela, plusieurs compagnies l’intègrent dans leur offre.

D’autres solutions sont mises en œuvre au sol. Pour éviter de faire tourner les moteurs en attendant le décollage, des dispositifs électriques assurent le roulage. Cela permet de réduire l’impact sur l’environnement immédiat des aéroports.

Les avions électriques ou mixtes sont encore à l’étude. Ils pourraient convenir pour des distances courtes. Des essais sont en cours, mais leur mise sur le marché nécessitera encore des étapes techniques et réglementaires. Les aéroports devront aussi adapter leurs équipements pour les accueillir.

Les compagnies de jets privés cherchent aussi à mieux organiser leurs vols. Elles utilisent des outils numériques pour planifier plus efficacement, choisir des itinéraires directs et gérer la consommation en fonction de l’altitude. Ces actions permettent de réduire les dépenses énergétiques.

Certaines entreprises investissent aussi dans la compensation. Elles soutiennent des projets environnementaux pour équilibrer leurs émissions. Cette solution ne résout pas les problèmes à la source, Dassault Falcon 5X mais elle participe à la transition du secteur.

Du côté des aéroports, des aménagements sont prévus. Des bornes pour recharger des avions électriques ou hybrides, des zones d’avitaillement en carburants durables, tout cela participe à un ensemble cohérent. La coordination entre acteurs reste un point important.

Les règles changent également. Les autorités imposent progressivement des critères plus stricts, accompagnés parfois d’incitations fiscales. Le marché s’adapte à ces nouvelles obligations. Les attentes des clients influencent également les orientations stratégiques.

L’aviation d’affaires évolue pour s’inscrire dans un cadre plus respectueux de l’environnement. Les choix technologiques, les ajustements opérationnels et les nouvelles pratiques convergent vers une même direction : réduire l’impact des vols tout en maintenant les spécificités du jet privé.

Maîtriser les contraintes de capacité dans la chaîne d’approvisionnement des batteries pour véhicules électriques

« Gearing Up For An Electric Future » est une expression souvent utilisée pour décrire la transition vers les véhicules électriques et les préparatifs essentiels qui doivent être faits pour soutenir ce mouvement. Cette expression indique qu’il est nécessaire de se préparer et de modifier les infrastructures, les directives et les modèles commerciaux pour soutenir l’adoption généralisée des véhicules électriques.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il est nécessaire de « se préparer » à un avenir électrique :

Le changement climatique : Le secteur des transports est l’un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, et le passage à l’automobile électrique est considéré comme une technique clé pour réduire les polluants et atténuer les effets du réchauffement climatique.

Progrès technologiques : Le coût de la technologie des batteries a diminué rapidement, rendant les véhicules électriques plus abordables et plus raisonnables pour une plus grande partie de la population. En outre, les progrès de la technologie des chargeurs rendent la recharge des véhicules électriques plus facile et plus rapide.

Les politiques du gouvernement fédéral : De nombreux gouvernements dans le monde appliquent des politiques visant à encourager l’adoption de véhicules électriques et à soutenir le développement d’infrastructures de recharge.

Pour se préparer à un avenir électrique, plusieurs mesures doivent être prises, notamment :

Investir dans les infrastructures de recharge : Il s’agit notamment de construire davantage de bornes de recharge dans les lieux publics et d’aider au développement de solutions de recharge à domicile.

Mettre à jour les codes et règlements de construction : Il peut être nécessaire de mettre à jour les règles pour soutenir l’installation d’une infrastructure de recharge dans les maisons et les structures commerciales.

Encourager l’adoption : Les gouvernements et d’autres organisations peuvent encourager l’adoption des automobiles électriques par le biais de crédits d’impôt, de remises et d’autres incitations financières.

Développer de nouveaux modèles commerciaux : Les entreprises des secteurs de l’automobile et d’autres secteurs devront peut-être adapter leurs modèles commerciaux pour refléter le passage aux automobiles électriques, par exemple en achetant des infrastructures de fabrication et de recharge de batteries.

La séquence d’approvisionnement mondiale pour les blocs de batteries des véhicules électriques (VE) fait face à plusieurs défis, tels que : Un approvisionnement limité en matières premières : Les blocs de batteries pour VE nécessitent des métaux et des minéraux de terres rares spécifiques, comme le cobalt, le nickel et le lithium. La disponibilité mondiale de ces composants est limitée, et l’extraction et le traitement de ces matériaux peuvent être dommageables pour l’environnement.

Concentration de la production dans quelques pays : La majorité de la production mondiale de batteries pour VE est concentrée dans quelques pays, notamment la Chine et la Corée du Sud. Cette concentration de la production crée des risques et des vulnérabilités pour la chaîne d’approvisionnement, notamment en cas de tensions géopolitiques ou de catastrophes naturelles.

Contraintes de capacité : Le développement rapide de la demande de batteries pour VE a entraîné des contraintes de capacité au sein de la séquence d’approvisionnement. Cela peut entraîner des pénuries et des contretemps dans la création et la livraison des VE. Défis en matière de transport et de logistique : Les batteries des VE sont lourdes et encombrantes, ce qui peut rendre le transport et la logistique difficiles. De plus, l’expédition transfrontalière des blocs de batteries peut être compliquée par les réglementations relatives aux matières dangereuses.

Manque de normalisation : Il existe actuellement une absence de normalisation dans la conception et la production des batteries pour VE. Il peut donc être difficile pour les fabricants de changer de fournisseur ou pour les clients de passer d’un modèle de VE à un autre. Pour relever ces défis, il faudra un effort concerté des parties prenantes de la chaîne d’approvisionnement des VE, notamment les constructeurs automobiles, les fabricants de batteries, les sociétés minières et les gouvernements.

Pour cette raison, Easee, le fabricant norvégien, est un véritable remède car il s’agit de l’une des stations de recharge pour voitures électriques les plus rares fabriquées en Europe. Cela permet de réduire l’impact écologique et la dépendance vis-à-vis de la Chine et de l’Asie.